Uradni list

Številka 10
Uradni list RS, št. 10/2016 z dne 12. 2. 2016
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Uradni list RS, št. 10/2016 z dne 12. 2. 2016

Kazalo

8. Zakon o ratifikaciji Metrske konvencije (MMK), stran 39.

  
Na podlagi druge alinee prvega odstavka 107. člena in prvega odstavka 91. člena Ustave Republike Slovenije izdajam
U K A Z 
o razglasitvi Zakona o ratifikaciji Metrske konvencije (MMK) 
Razglašam Zakon o ratifikaciji Metrske konvencije (MMK), ki ga je sprejel Državni zbor Republike Slovenije na seji dne 26. januarja 2016.
Št. 003-02-1/2016-5
Ljubljana, dne 3. februarja 2016
 
Borut Pahor l.r.
Predsednik 
Republike Slovenije 
Z A K O N 
O RATIFIKACIJI METRSKE KONVENCIJE (MMK) 
1. člen
Ratificira se Metrska konvencija, sklenjena v Parizu 20. maja 1875, kot je bila spremenjena v Parizu 17. oktobra 1907 in v Sèvresu 6. oktobra 1921.
2. člen 
Konvencija se v izvirniku v francoskem jeziku in prevodu v slovenskem jeziku glasi:
CONVENTION DU MÈTRE 
ARTICLE PREMIER (1875) 
Les Hautes Parties contractantes s’engagent à fonder et entretenir, à frais communs, un Bureau international des poids et mesures, scientifique et permanent, dont le siège est à Paris.
ART. 2 (1875) 
Le Gouvernement français prendra les dispositions nécessaires pour faciliter l’acquisition ou, s’il y a lieu, la construction d’un bâtiment spécialement affecté à cette destination, dans les conditions déterminées par le Règlement annexé à la présente Convention.
ART. 3 (1875) 
Le Bureau international fonctionnera sous la direction et la surveillance exclusives d’un Comité international des poids et mesures, placé lui-même sous l’autorité d’une Conférence générale des poids et mesures, formée de délégués de tous les Gouvernements contractants.
ART. 4 (1875) 
La présidence de la Conférence générale des poids et mesures est attribuée au président en exercice de l’Académie des Sciences de Paris.
ART. 5 (1875) 
L’organisation du Bureau, ainsi que la composition et les attributions du Comité international et de la Conférence générale des poids et mesures, sont déterminées par le Règlement annexé à la présente Convention.
ART. 6 (1.875) 
Le Bureau international des poids et mesures est chargé:
1° De toutes les comparaisons et vérifications des nouveaux prototypes du mètre et du kilogramme;
2° De la conservation des prototypes internationaux;
3° Des comparaisons périodiques des étalons nationaux avec les prototypes internationaux et avec leurs témoins, ainsi que de celles des thermomètres étalons;
4° De la comparaison des nouveaux prototypes avec les étalons fondamentaux des poids et mesures non métriques employés dans les différents pays et dans les sciences;
5° De l’étalonnage et de la comparaison des règles géodésiques;
6° De la comparaison des étalons et échelles de précision dont la vérification serait demandée, soit par des Gouvernements, soit pàr des sociétés savantes, soit même par des artistes et des savants.
ART. 7 (1921) 
Après que le Comité aura procédé au travail de coordination des mesures relatives aux unités électriques, et lorsque la Conférence générale en aura décidé par un vote unanime, le Bureau sera chargé de l’établissement et de la conservation des étalons des unités électriques et de leurs témoins, ainsi que de la comparaison, avec ces étalons, des étalons nationaux ou d’autres étalons de précision.
Le Bureau est chargé, en outre, des déterminations relatives aux constantes physiques dont une connaissance plus exacte peut servir à accroître la précision et à assurer mieux l’uniformité dans les domaines auxquels appartiennent les unités ci-dessus mentionnées (article 6 et 1er alinéa de l’article 7).
Il est chargé, enfin, du travail de coordination des déterminations analogues effectuées dans d’autres instituts.
ART. 8 (1921) 
Les prototypes internationaux, ainsi que leurs témoins, demeureront déposés dans le Bureau; l’accès du dépôt sera uniquement réservé au Comité international.
ART. 9 (1875) 
Tous les frais d’établissement et d’installation du Bureau international des poids et mesures, ainsi que les dépenses annuelles d’entretien et celles du Comité, seront couverts par des contributions des États contractants, établies d’après une échelle basée sur leur population actuelle.
ART. 10 (1875) 
Les sommes représentant la part contributive de chacun des États contractants seront versées, au commencement de chaque année, par l’intermédiaire du Ministère des Affaires étrangères de France, à la Caisse des dépôts et consignations à Paris, d’où elles seront retirées, au fur et à mesure des besoins, sur mandats du directeur du Bureau.
ART. 11 (1875) 
Les Gouvernements qui useraient de la faculté, réservée à tout État, d’accéder à la présente Convention, seront tenus d’acquitter une contribution dont le montant sera déterminé par le Comité sur les bases établies à l’article 9, et qui sera affectée à l’amélioration du matériel scientifique du Bureau.
ARTICLE III 
(dispositions ajoutées par la Convention de 1921) 
Tout État pourra adhérer à la présente Convention en notifiant son adhésion au Gouvernement français, qui en donnera avis à tous les États participants et au président du Comité international des poids et mesures. 
Toute accession nouvelle à la Convention du 20 mai 1875 entraînera obligatoirement adhésion à la présente Convention. 
ART. 12 (1875) 
Les Hautes Parties contractantes se réservent la faculté d’apporter d’un commun accord à la présente Convention toutes les modifications dont l’expérience démontrerait l’utilité.
ART. 13 (1875) 
À l’expiration d’un terme de douze années, la présente Convention pourra être dénoncée par l’une ou l’autre des Hautes Parties contractantes.
Le Gouvernement qui userait de la faculté d’en faire cesser les effets en ce qui le concerne sera tenu de notifier son intention une année d’avance, et renoncera, par ce fait, à tous droits de copropriété sur les prototypes internationaux et sur le Bureau.
ART. 14 (1875) 
La présente Convention sera ratifiée suivant les lois constitutionnelles particulières à chaque État; les ratifications en seront échangées à Paris dans le délai de six mois, ou plus tôt si faire se peut. Elle sera mise à exécution à partir du 1er janvier 1876.
En foi de quoi, les plénipotentiaires respectifs l’ont signée et y ont apposé le cachet de leurs armes.
ANNEXE 
RÈGLEMENT 
ARTICLE PREMIER (1875) 
Le Bureau international des poids et mesures sera établi dans un bâtiment spécial présentant toutes les garanties nécessaires de tranquillité et de stabilité.
Il comprendra, outre le local approprié au dépôt des prototypes, des salles pour l’installation des comparateurs et des balances, un laboratoire, une bibliothèque, une salle d’archives, des cabinets de travail pour les fonctionnaires et des logements pour le personnel de garde et de service.
ART. 2 (1875) 
Le Comité international est chargé de l’acquisition et de l’appropriation de ce bâtiment, ainsi que de l’installation des services auxquels il est destiné.
Dans le cas où le Comité ne trouverait pas à acquérir un bâtiment convenable, il en sera construit un sous sa direction et sur ses plans.
ART. 3 (1875) 
Le Gouvernement français prendra, sur la demande du Comité international, les dispositions nécessaires pour faire reconnaître le Bureau comme établissement d’utilité publique.
ART. 4 (1875) 
Le Comité international fera exécuter les instruments nécessaires, tels que: comparateurs pour les étalons à traits et à bouts, appareil pour les déterminations des dilatations absolues, balances pour les pesées dans l’air et dans le vide, comparateurs pour les règles géodésiques, etc.
ART. 5 (1875) 
Les frais d’acquisition ou de construction du bâtiment et les dépenses d’installation et d’achat des instruments et appareils ne pourront dépasser ensemble la somme de 400 000 francs.
ART. 6 (1921) 
1. La dotation annuelle du Bureau international est composée de deux parties: l’une fixe, l’autre complémentaire.
2. La partie fixe est, en principe, de 250 000 francs, mais peut être portée à 300 000 francs par décision unanime du Comité. Elle est à la charge de tous les États et des Colonies autonomes qui ont adhéré à la Convention du Mètre avant la Sixième Conférence générale.
3. La partie complémentaire est formée des contributions des États et des Colonies autonomes qui sont entrés dans la Convention après ladite Conférence générale.
4. Le Comité est chargé d’établir, sur la proposition du directeur, le budget annuel, mais sans dépasser la somme calculée conformément aux stipulations des deux alinéas ci- dessus. Ce budget est porté, chaque année, dans un Rapport spécial financier, à la connaissance des Gouvernements des Hautes Parties contractantes.
5. Dans le cas où le Comité jugerait nécessaire, soit d’accroître au-delà de 300 000 francs la partie fixe de la dotation annuelle, soit de modifier le calcul des contributions déterminé par l’article 20 du présent Règlement, il devrait en saisir les Gouvernements de façon à leur permettre de donner, en temps utile, les instructions nécessaires à leurs délégués à la Conférence générale suivante, afin que celle-ci puisse délibérer valablement. La décision sera valable seulement dans le cas où aucun des États contractants n’aura exprimé, ou n’exprimera, dans la Conférence, un avis contraire.
6. Si un État est demeuré trois années sans effectuer le versement de sa contribution, celle-ci est répartie entre les autres États, au prorata de leurs propres contributions. Les sommes supplémentaires, versées ainsi par les États pour parfaire le montant de la dotation du Bureau, sont considérées comme une avance faite à l’État retardataire, et leur sont remboursées si celui-ci vient à acquitter ses contributions arriérées.
7. Les avantages et prérogatives conférés par l’adhésion à la Convention du Mètre sont suspendus à l’égard des États déficitaires de trois années.
8. Après trois nouvelles années, l’État déficitaire est exclu de la Convention, et le calcul des contributions est rétabli conformément aux dispositions de l’article 20 du présent Règlement.
ART. 7 (1875) 
La Conférence générale, mentionnée à l’article 3 de la Convention, se réunira à Paris, sur la convocation du Comité international, au moins une fois tous les six ans.
Elle a pour mission de discuter et de provoquer les mesures nécessaires pour la propagation et le perfectionnement du Système métrique, ainsi que de sanctionner les nouvelles déterminations métrologiques fondamentales qui auraient été faites dans l’intervalle de ses réunions. Elle reçoit le Rapport du Comité international sur les travaux accomplis, et procède, au scrutin secret, au renouvellement par moitié du Comité international.
Les votes, au sein de la Conférence générale, ont lieu par États; chaque État a droit à une voix.
Les membres du Comité international siègent de droit dans les réunions de la Conférence; ils peuvent être en même temps délégués de leurs Gouvernements.
ART. 8 (1921) 
Le Comité international, mentionné à l’article 3 de la Convention, sera composé de dix- huit membres appartenant tous à des États différents.
Lors du renouvellement, par moitié, du Comité international, les membres sortants seront d’abord ceux qui, en cas de vacances, auront été élus provisoirement dans l’intervalle entre deux sessions de la Conférence; les autres seront désignés par le sort.
Les membres sortants sont rééligibles.
ART. 9 (1921) 
Le Comité international se constitue en choisissant lui-même, au scrutin secret, son président et son secrétaire. Ces nominations sont notifiées aux Gouvernements des Hautes Parties contractantes.
Le président et le secrétaire du Comité, et le directeur du Bureau, doivent appartenir à des pays différents.
Une fois constitué, le Comité ne peut procéder à de nouvelles élections ou nominations que trois mois après que tous les membres auront été informés de la vacance donnant lieu à un vote.
ART. 10 (1921) 
Le Comité international dirige tous les travaux métrologiques que les Hautes Parties contractantes décideront de faire exécuter en commun.
Il est chargé, en outre, de surveiller la conservation des prototypes et étalons internationaux.
Il peut, enfin, instituer la coopération de spécialistes dans des questions de métrologie, et coordonner les résultats de leurs travaux.
ART. 11 (1921) 
Le Comité se réunira au moins une fois tous les deux ans.
ART. 12 (1921) 
Les votes au sein du Comité ont lieu à la majorité des voix; en cas de partage, la voix du président est prépondérante. Les décisions ne sont valables que si le nombre des membres présents égale au moins la moitié des membres élus qui composent le Comité.
Sous réserve de cette condition, les membres absents ont le droit de déléguer leurs votes aux membres présents, qui devront justifier de cette délégation. Il en est de même pour les nominations au scrutin secret.
Le directeur du Bureau a voix délibérative au sein du Comité.
ART. 13 (1875) 
Dans l’intervalle d’une session à l’autre, le Comité a le droit de délibérer par correspondance.
Dans ce cas, pour que la décision soit valable, il faut que tous les membres du Comité aient été appelés à émettre leur avis.
ART. 14 (1875) 
Le Comité international des poids et mesures remplit provisoirement les vacances qui pourraient se produire dans son sein; les élections se font par correspondance, chacun des membres étant appelé à y prendre part.
ART. 15 (1921) 
Le Comité international élaborera un règlement détaillé pour l’organisation et les travaux du Bureau, et il fixera les taxes à payer pour les travaux extraordinaires prévus aux articles 6 et 7 de la Convention.
Ces taxes seront affectées au perfectionnement du matériel scientifique du Bureau. Un prélèvement annuel pourra être effectué, en faveur de la Caisse des retraites, sur le total des taxes perçues par le Bureau.
ART. 16 (1875) 
Toutes les communications du Comité international avec les Gouvernements des Hautes Parties contractantes auront lieu par l’intermédiaire de leurs représentants diplomatiques à Paris.
Pour toutes les affaires dont la solution appartiendra à une administration française, le Comité aura recours au Ministère des Affaires étrangères de France.
ART. 17 (1921) 
Un règlement, établi par le Comité, fixera l’effectif maximum pour chaque catégorie du personnel du Bureau.
Le directeur et ses adjoints seront nommés au scrutin secret par le Comité international. Leur nomination sera notifiée aux Gouvernements des Hautes Parties contractantes.
Le directeur nommera les autres membres du personnel, dans les limites établies par le règlement mentionné au premier alinéa ci-dessus.
ART. 18 (1921) 
Le directeur du Bureau n’aura accès au lieu de dépôt des prototypes internationaux qu’en vertu d’une résolution du Comité et en présence d’au moins un de ses membres.
Le lieu de dépôt des prototypes ne pourra s’ouvrir qu’au moyen de trois clefs, dont une sera en la possession du directeur des Archives de France, la seconde dans celle du président du Comité, et la troisième dans celle du directeur du Bureau.
Les étalons de la catégorie des prototypes nationaux serviront seuls aux travaux ordinaires de comparaisons du Bureau.
ART. 19 (1907) 
Le directeur du Bureau adressera, à chaque session, au Comité:
1° Un rapport financier sur les comptes des exercices précédents, dont il lui sera, après vérification, donné décharge;
2° Un rapport sur l’état du matériel;
3° Un rapport général sur les travaux accomplis depuis la session précédente.
Le bureau du Comité international adressera, de son côté, à tous les Gouvernements des Hautes Parties contractantes, un Rapport annuel sur la situation administrative et financière du Service, et contenant la prévision des dépenses de l’exercice suivant, ainsi que le Tableau des parts contributives des États contractants.
Le président du Comité rendra compte, à la Conférence générale, des travaux accomplis depuis l’époque de sa dernière réunion.
Les rapports et les publications du Comité et du Bureau seront rédigés en langue française, et communiqués aux Gouvernements des Hautes Parties contractantes.
ART. 20 (1921) 
1. L’échelle des contributions, dont il est question à l’article 9 de la Convention, est établie, pour la partie fixe, sur la base de la dotation indiquée par l’article 6 du présent Règlement, et sur celle de la population; la contribution normale de chaque État ne peut être inférieure à 5 pour 1 000, ni supérieure à 15 pour 100 de la dotation totale, quel que soit le chiffre de la population.
2. Pour établir cette échelle, on détermine d’abord quels sont les États qui se trouvent dans les conditions voulues pour ce minimum et ce maximum; et l’on répartit le reste de la somme contributive entre les autres États, en raison directe du chiffre de leur population.
3. Les parts contributives ainsi calculées sont valables pour toute la période de temps comprise entre deux Conférences générales consécutives, et ne peuvent être modifiées, dans l’intervalle, que dans les cas suivants:
a. Si l’un des États adhérents a laissé passer trois années successives sans faire ses versements;
b. Si, au contraire, un État, antérieurement retardataire de plus de trois ans, ayant versé ses contributions arriérées, il y [a] lieu de restituer aux autres Gouvernements les avances faites par eux.
4. La contribution complémentaire est calculée sur la même base de la population, et est égale à celle que les États anciennement entrés dans la Convention payent dans les mêmes conditions.
5. Si un État ayant adhéré à la Convention déclare en vouloir étendre le bénéfice à une ou plusieurs de ses Colonies non autonomes, le chiffre de la population desdites Colonies sera ajouté à celui de l’État pour le calcul de l’échelle des contributions.
6. Lorsqu’une Colonie reconnue autonome désirera adhérer à la Convention, elle sera considérée, en ce qui concerne son entrée dans cette Convention, suivant la décision de la Métropole, soit comme une dépendance de celle-ci, soit comme un État contractant.
ART. 21 (1875) 
Les frais de confection des prototypes internationaux, ainsi que des étalons et témoins destinés à les accompagner, seront supportés par les Hautes Parties contractantes d’après l’échelle établie à l’article précédent.
Les frais de comparaison et de vérification des étalons demandés par des États qui ne participeraient pas à la présente Convention seront réglés par le Comité conformément aux taxes fixées en vertu de l’article 15 du Règlement.
ART. 22 (1875) 
Le présent Règlement aura même force et valeur que la Convention à laquelle il est annexé.
METRSKA KONVENCIJA 
1. člen (1875) 
Visoke pogodbenice se zavezujejo, da bodo na skupne stroške ustanovile in vzdrževale Mednarodni urad za uteži in mere, stalni znanstveni inštitut s sedežem v Parizu.
2. člen (1875) 
Francoska vlada bo v skladu s pogoji iz pravilnika, ki je priloga te konvencije, sprejela potrebne ukrepe, da bi omogočila pridobitev ali po potrebi gradnjo objekta za ta namen.
3. člen (1875) 
Mednarodni urad bo deloval pod izključnim vodstvom in nadzorom Mednarodnega odbora za uteži in mere, ki je v pristojnosti Generalne konference za uteži in mere, katere člani so delegati vseh vlad pogodbenic.
4. člen (1875) 
Generalno konferenco za uteži in mere vodi predsednik Akademije znanosti v Parizu.
5. člen (1875) 
Organizacijo urada ter sestavo in pristojnosti mednarodnega odbora in Generalne konference za uteži in mere določa pravilnik, ki je priloga te konvencije.
6. člen (1875) 
Naloge Mednarodnega urada za uteži in mere so:
1. vse vrste primerjav in preverjanj novih prototipov metra in kilograma;
2. hramba mednarodnih prototipov;
3. redne primerjave nacionalnih etalonov z mednarodnimi prototipi in njihovimi uradnimi kopijami ter primerjave etalonov za termometre;
4. primerjava novih prototipov s temeljnimi etaloni za nemetrične uteži in mere, ki se uporabljajo v različnih državah in znanstvenih vedah;
5. umerjanje in primerjava geodetskih meril;
6. primerjava natančnih etalonov in meril, katerih preverjanje bi zahtevali vlade, znanstvena združenja ali celo obrtniki ali posamezni znanstveniki.
7. člen (1921) 
Potem ko bo odbor uskladil mere, ki se nanašajo na električne enote, in bo generalna konferenca o tem sprejela soglasno odločitev, bo urad pristojen za vzpostavitev in hrambo etalonov električnih enot in njihovih uradnih kopij ter primerjavo nacionalnih etalonov ali drugih natančnih etalonov s temi etaloni.
Urad je med drugim pristojen za določanje fizikalnih konstant, katerih natančnejše poznavanje lahko poveča natančnost in zagotovi večjo enotnost na področjih, na katera spadajo zgoraj navedene enote (6. člen in prvi odstavek 7. člena).
Pristojen je tudi za usklajevanje podobnega določanja, ki ga opravijo druge institucije.
8. člen (1921) 
Mednarodni prototipi in njihove uradne kopije bodo shranjeni v uradu, dostop do njih pa bo imel le mednarodni odbor.
9. člen (1875) 
Vsi stroški ustanovitve in namestitve Mednarodnega urada za uteži in mere ter letni izdatki za vzdrževanje in izdatki odbora se bodo krili s prispevki držav pogodbenic, ki bodo izračunani glede na lestvico, določeno na podlagi dejanskega števila prebivalcev.
10. člen (1875) 
Zneski prispevkov držav pogodbenic se na začetku vsakega leta prek francoskega ministrstva za zunanje zadeve nakažejo Depozitnemu in konsignacijskemu uradu v Parizu, od koder se po potrebi dvignejo, če to odobri direktor urada.
11. člen (1875) 
Vlade, ki bi uporabile možnost pristopa k tej konvenciji, ki je na voljo vsem državam, morajo plačati prispevek, kot ga določi odbor na podlagi 9. člena in ki se nameni izboljšavam znanstvene opreme urada.
III. člen 
(določbe, dodane s konvencijo iz leta 1921) 
K tej konvenciji lahko pristopi vsaka država, in sicer tako da o tem uradno obvesti francosko vlado, ki nato obvesti vse sodelujoče države in predsednika Mednarodnega odbora za uteži in mere. 
Vsak nov pristop h konvenciji z dne 20. maja 1875 pomeni tudi pristop k tej konvenciji. 
12. člen (1875) 
Visoke pogodbenice si pridržujejo pravico, da to konvencijo v skladu s skupnim dogovorom in na podlagi izkušenj ustrezno spremenijo.
13. člen (1875) 
Po izteku dvanajstletnega obdobja lahko konvencijo odpove katera koli visoka pogodbenica.
Vlada, ki bi uveljavila pravico, da ta konvencija zanjo preneha veljati, mora svojo namero uradno sporočiti leto vnaprej, s čimer se odpove vsem solastniškim pravicam do mednarodnih prototipov in do urada.
14. člen (1875) 
Konvencija se ratificira v skladu z notranjo zakonodajo posamezne države, listine o ratifikaciji pa se bodo izmenjale v Parizu v šestih mesecih ali prej, če je to mogoče. Konvencija začne veljati 1. januarja 1876.
V potrditev tega so jo pooblaščenci podpisali in jo opremili s svojimi pečati.
PRILOGA 
PRAVILNIK 
1. člen (1875) 
Mednarodni urad za uteži in mere bo vzpostavljen v posebni stavbi, v kateri bosta zagotovljena mir in stabilnost.
V stavbi bodo poleg prostora, namenjenega skladiščenju prototipov, še prostori za namestitev komparatorjev in tehtnic, laboratorij, knjižnica, arhiv, pisarne za osebje ter stanovanja za oskrbnike in tehnično osebje.
2. člen (1875) 
Mednarodni odbor je pristojen za nakup te stavbe in ureditev njenega lastništva ter vzpostavitev storitev, ki jim bo namenjena.
Če odboru ne bi uspelo pridobiti primerne stavbe, se bo stavba zgradila, in sicer pod vodstvom in po načrtih odbora.
3. člen (1875) 
Francoska vlada bo na zahtevo mednarodnega odbora sprejela potrebne ukrepe za priznavanje urada kot javne ustanove.
4. člen (1875) 
Mednarodni odbor bo naročil izdelavo potrebnih instrumentov, kot so komparatorji za etalone s črtami ali skrajnima točkama, naprava za določanje absolutnega raztezanja, tehtnice za tehtanje v zraku in vakuumu, komparatorji za geodetska merila itd.
5. člen (1875) 
Skupni stroški nakupa ali gradnje stavbe ter izdatki za namestitev in nakup instrumentov in naprav ne smejo presegati 400 000 frankov.
6. člen (1921) 
1. Letna dotacija mednarodnemu uradu je sestavljena iz dveh delov, in sicer fiksnega in dopolnilnega.
2. Fiksni del načeloma znaša 250 000 frankov, vendar se lahko s soglasnim sklepom odbora poviša na 300 000 frankov. Plačajo ga vse države in neodvisne kolonije, ki so k Metrski konvenciji pristopile pred šesto generalno konferenco.
3. Dopolnilni del je sestavljen iz prispevkov držav in neodvisnih kolonij, ki so h konvenciji pristopile po šesti generalni konferenci.
4. Odbor na predlog direktorja pripravi letni proračun, pri čemer znesek, izračunan v skladu z določbami zgornjih dveh odstavkov, ne sme biti presežen. Ta proračun se vsako leto predloži vladam visokih pogodbenic v obliki posebnega finančnega poročila.
5. Če odbor meni, da bi moral biti fiksni del letne dotacije višji od 300 000 frankov ali da bi bilo treba spremeniti izračun prispevkov, kot je določen v 20. členu tega pravilnika, mora o tem obvestiti vlade, da lahko v doglednem času svojim delegatom za naslednjo generalno konferenco dajo navodila, da bo lahko generalna konferenca o tem veljavno odločala. Odločitev bo veljavna le, če nobena od držav pogodbenic med konferenco ne bi oziroma ne bo izrazila nasprotnega mnenja.
6. Če država tri leta ne nakaže svojega prispevka, se ta razdeli med druge države sorazmerno z njihovimi prispevki. Dodatni zneski, ki jih za izpolnitev dotacije uradu nakažejo države, se štejejo za akontacijo za državo, ki zamuja s plačilom; zneski se jim povrnejo, če država poplača zapadle obveznosti.
7. Prednosti in posebne pravice, ki jih države pridobijo s pristopom k Metrski konvenciji, se državam, ki tri leta ne plačajo prispevkov, začasno ukinejo.
8. Po dodatnih treh letih se država, ki tri leta ni plačala prispevkov, izključi iz konvencije, zneski prispevkov pa se ponovno izračunajo v skladu z 20. členom pravilnika.
7. člen (1875) 
Generalna konferenca iz 3. člena konvencije zaseda v Parizu, skliče pa jo mednarodni odbor vsaj enkrat na šest let.
Namenjena je razpravam in sprejetju ukrepov, ki so potrebni za uveljavljanje in izpopolnjevanje metričnega sistema, ter potrjevanju novih temeljnih meroslovnih določitev, ki bi bile opravljene v obdobju med zasedanjema. Prejme poročilo mednarodnega odbora o opravljenem delu in s tajnim glasovanjem odloča o menjavi polovice mednarodnega odbora.
Na generalni konferenci glasujejo države; vsaka država ima en glas.
Člani mednarodnega odbora imajo pravico sodelovati na zasedanjih konference; hkrati so lahko tudi delegati svojih vlad.
8. člen (1921) 
Mednarodni odbor iz 3. člena konvencije sestavlja osemnajst članov iz različnih držav.
Pri menjavi polovice mednarodnega odbora se najprej zamenjajo člani, ki so bili začasno izvoljeni na prosta mesta v obdobju med zasedanjema konference; drugi člani se izberejo z žrebom.
Odhajajoči člani so lahko ponovno izvoljeni.
9. člen (1921) 
Mednarodni odbor se ustanovi tako, da sam s tajnim glasovanjem izbere predsednika in tajnika. O njunem imenovanju se uradno obvestijo vlade visokih pogodbenic.
Predsednik in tajnik odbora ter direktor urada morajo biti iz različnih držav.
Ko je odbor ustanovljen, lahko nove volitve ali imenovanja izvede šele tri mesece po tem, ko so vsi člani obveščeni o prostem mestu, o katerem je treba glasovati.
10. člen (1921) 
Mednarodni odbor vodi vsa meroslovna dela, za katera so visoke pogodbenice določile, da jih opravijo skupaj.
Med drugim je pristojen za nadzor nad hrambo prototipov in mednarodnih etalonov.
Lahko tudi vzpostavi sodelovanje med strokovnjaki za meroslovna vprašanja in usklajuje rezultate njihovega dela.
11. člen (1921) 
Odbor se sestane najmanj enkrat na dve leti.
12. člen (1921) 
Glasovanje v odboru je večinsko; pri neodločenem izidu glasovanja ima predsednik odločilni glas. Sklepi so veljavni le, če je prisotna vsaj polovica izvoljenih članov odbora.
Če je ta pogoj izpolnjen, lahko odsotni člani svoje glasove prenesejo na prisotne člane, ki morajo imeti za ta prenos ustrezna dokazila. Enako velja za imenovanja s tajnim glasovanjem.
Direktor urada ima pravico do glasovanja v odboru.
13. člen (1875) 
V obdobju med zasedanjema ima odbor pravico do dopisnega odločanja.
V tem primeru je sklep veljaven, če so bili povabljeni vsi člani odbora, da izrazijo svoje mnenje.
14. člen (1875) 
Mednarodni odbor za uteži in mere začasno zapolni morebitna prosta mesta; opravi se dopisno glasovanje, h kateremu so povabljeni vsi člani.
15. člen (1921) 
Mednarodni odbor bo sestavil podroben pravilnik o organizaciji in delu urada ter določil dajatve, ki jih je treba plačati za dodatna dela, predvidena v 6. in 7. členu konvencije.
Te dajatve bodo namenjene izboljšanju znanstvene opreme urada. Od vseh dajatev, ki jih pobere urad, se lahko nakaže letni prispevek v pokojninski sklad.
16. člen (1875) 
Mednarodni odbor z vladami visokih pogodbenic komunicira po njihovih diplomatskih predstavnikih v Parizu.
Če morajo v zadevah odločati francoski organi, se odbor obrne na francosko ministrstvo za zunanje zadeve.
17. člen (1921) 
Največje število zaposlenih za vsako kategorijo osebja urada določa pravilnik, ki ga sestavi odbor.
Direktor in njegovi namestniki se imenujejo s tajnim glasovanjem v mednarodnem odboru. O njihovem imenovanju se uradno obvestijo vlade visokih pogodbenic.
Druge člane osebja imenuje direktor v skladu z omejitvami, določenimi v pravilniku iz prvega odstavka.
18. člen (1921) 
Direktor urada ima dostop do prostora za hrambo mednarodnih prototipov le, če tako odloči odbor in če je prisoten vsaj eden od njegovih članov.
Prostor za hrambo prototipov se odklepa s tremi ključi, pri čemer ima enega direktor francoskega arhiva, drugega predsednik odbora, tretjega pa direktor urada.
Pri rednih primerjavah urada se lahko uporabljajo le etaloni v kategoriji nacionalnih prototipov.
19. člen (1907) 
Direktor urada odboru na vsakem zasedanju predloži:
1. finančno poročilo prejšnjih poslovnih let; po pregledu se direktorju podeli razrešnica;
2. poročilo o stanju opreme;
3. splošno poročilo o opravljenem delu od prejšnjega zasedanja.
Urad mednarodnega odbora vsem vladam visokih pogodbenic predloži letno poročilo o upravnem in finančnem položaju urada, ki vsebuje napoved izdatkov v naslednjem poslovnem letu in razpredelnico prispevkov držav pogodbenic.
Predsednik odbora generalni konferenci poroča o delu, ki je bilo opravljeno od zadnjega zasedanja.
Poročila in publikacije odbora in urada se pripravijo v francoskem jeziku in se pošljejo vladam visokih pogodbenic.
20. člen (1921) 
1. Lestvica prispevkov iz 9. člena konvencije se za fiksni del določi na podlagi dotacije, določene v 6. členu pravilnika, in na podlagi števila prebivalcev; običajni prispevek posamezne države ne sme biti manjši od 5/1000 ali večji od 15/100 celotne dotacije ne glede na število prebivalcev.
2. Za določitev lestvice se najprej določijo države, ki izpolnjujejo pogoje za najmanjši in najvišji znesek, nato pa se ostanek prispevne vsote razdeli med druge države neposredno glede na število prebivalcev.
3. Tako izračunani prispevki veljajo za celotno obdobje med zaporednima generalnima konferencama, v tem obdobju pa se lahko spremenijo le v teh primerih:
a. če ena od držav pogodbenic tri leta zaporedoma ne plača svojih prispevkov;
b. če država, ki je s plačilom zamujala več kot tri leta, poplača zapadle obveznosti in se drugim vladam povrnejo akontacije, ki so jih vplačale.
4. Dopolnilni prispevek se izračuna na podlagi števila prebivalcev in je enak prispevku, ki ga pod istimi pogoji plačujejo države, ki so predhodno pristopile h konvenciji.
5. Če želi država, ki je pristopila h konvenciji, razširiti privilegije na eno ali več svojih odvisnih kolonij, se za izračun lestvice prispevkov število prebivalcev teh kolonij prišteje k številu prebivalcev države.
6. Če želi h konvenciji pristopiti neodvisna kolonija, se pri pristopu k njej po sklepu matične države obravnava kot odvisna od te države ali kot samostojna država pogodbenica.
21. člen (1875) 
Stroške izdelave mednarodnih prototipov ter etalonov in njihovih uradnih kopij, ki jih spremljajo, krijejo visoke pogodbenice glede na lestvico, določeno v prejšnjem členu.
Stroške primerjave in preverjanja etalonov, ki ju zahtevajo države, ki ne sodelujejo pri tej konvenciji, poravna odbor v skladu z dajatvami iz 15. člena pravilnika.
22. člen (1875) 
Ta pravilnik, ki je priloga konvencije, ima enako moč in veljavo kot konvencija.
3. člen 
Za izvajanje konvencije skrbi ministrstvo, pristojno za gospodarski razvoj in tehnologijo – Urad Republike Slovenije za meroslovje.
4. člen 
Ta zakon začne veljati petnajsti dan po objavi v Uradnem listu Republike Slovenije – Mednarodne pogodbe.
Št. 316-01/15-1/11
Ljubljana, dne 26. januarja 2016
EPA 309-VII
 
Državni zbor 
Republike Slovenije 
dr. Milan Brglez l.r.
Predsednik 

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